Qu’est-ce qui est plein d’aiguilles
Et comme un hérisson d’eau
Noir ou violet ne s’habille
Que d’épines sur le dos
C’est l’oursin qui pique pique
C’est l’oursin pique les mains
Pique les pieds qui se risquent
Sur les rochers sous-marins
Tant de choses tant de choses
Que l’on ne sait pas
Tant de choses qui supposent
Qu’on aille les voir en bas
Mets un masque
Et tu démasques
Ce qui t’émerveillera
Qu’est-ce qui est plein de jambes
A moins que ce soit des bras
Plein de ventouses qui rampent
Comme des petits ronds froids
C’est le poulpe qui manœuvre
Et qui cherche à s’enrouler
On l’appelle aussi la pieuvre
On est un peu effrayé
Tant de choses tant de choses
Que l’on ne sait pas
Tant de choses qui supposent
Qu’on aille les voir en bas
Mets un masque
Et tu démasques
Ce qui t’émerveillera
Qu’est-ce qui est en cuirasse
Protégé comme un guerrier
Et plein de pattes coriaces
De piques bien aiguisées
C’est le crabe qui s’esquive
Et qui marche de côté
Mais il a la pince vive
Il pourrait bien t’attraper
Tant de choses tant de choses
Que l’on ne sait pas
Tant de choses qui supposent
Qu’on aille les voir en bas
Mets un masque
Et tu démasques
Ce qui t’émerveillera
Qu’est-ce qui est transparence
Comme une robe à volants
Qui flotte avec élégance
Entourée de filaments
C’est la méduse qui brûle
Il vaut mieux s’en éloigner
Car son beau jupon de tulle
Fait des boutons par milliers
Tant de choses tant de choses
Que l’on ne sait pas
Tant de choses qui supposent
Qu’on aille les voir en bas
Mets un masque
Et tu démasques
Ce qui t’émerveillera
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