Qu'ils aillent demander à ma mère
De quelle soie elle m'a tricotée
Qu'ils aillent demander à mon père
De quelle tendresse il m'a parée
Anne Sylvestre
Larmes salées, baisers mouillés
La vie est là comme une houle
Je sais maintenant comment je m'appelle
Je vous le dirai, je vous le dirai
Que je me sens bien chez vous
Au creux de votre cuisine
Que je me sens bien cousine
Cousin que c'est doux
Et si notre cousinage
De famille ne vient pas
Mais vient d'un autre lignage
Je ne le refuse pas
Le soleil qui nous inonde
Ne me brûle pas tant que toi
Je n'ai que ton cœur au monde
Oh, ne me le reprends pas
Quand je t'aimerai tant que pour être un peu tendre
Il me faudra chercher des mots plus grands que nous
Je n'ai pas fait ma dernière folie
Dernière danse au bord du précipice
Le grand écart juste avant l'embolie
Mille soleils attendant le solstice
Et l'embellie
D'aimer comme on aime en semaine
Quand les marées s'en vont, s'en viennent
En scène
Avant qu'on lève le rideau
Déposons là tous nos fardeaux
Nos peines
C'est la première étape
Ça va pas plaire au pape